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Nos agriculteurs

Eric et Thierry Boulesteix, deux agriculteurs de notre commune, installés pour l’un en 1995 et pour l’autre en 2005, étaient des adeptes de la culture conventionnelle simplifiée pour optimiser et gagner du temps sur leurs exploitations.
Tous les deux sont en polyculture élevage avec comme ambition de produire toute la matière première dont leurs vaches à viande ont besoin (être autosuffisant en quelque sorte).
Au fil des années, de bilan d’exploitation en bilan d’exploitation, de réflexions, de forma-tions et d’observations, nos deux agriculteurs se sont lancés, d’abord timidement, puis de façon généralisée dans une révolution de leurs pratiques culturales.
D’abord centré sur les apports de produits pour nourrir les plantes et de produits de synthèse pour les traitements, ils se sont tournés, tout d’abord, vers des expérimenta-tions de semis direct sous couvert et avec des associations entre différentes espèces végétales comme le blé avec de la luzerne ou du millet. Cette pratique permet de garder les sols couverts et non nus, et permet aussi aux cultures de moins subir les aléas climatiques estivaux. Tout cela, sans ajout de matière extérieure.
Pourquoi en être arrivé à ce changement de pratiques ?
Sans se cacher, nos deux agriculteurs avouent que c’est avant tout pour des raisons agronomiques et économiques.
Car ces changements de pratiques ont eu plusieurs effets :

  • diminution de 30 % des intrants ;
  • augmentation du pouvoir de rétention d’eau dans le sol et freins important de l’érosion des sols ;
  • redonner de la vie dans le sol et par conséquent son pouvoir agronomique naturel ;
  • économie de leur parc de matériel, gain en carburant ;
  • léger gain de temps et frais de structures diminués de façon générale.
    Mais aussi pour des raisons environnementales :
  • augmentation importante des microorganismes des sols ;
  • prolifération moindre des espèces invasives et notamment de l’Ambroisie ;
  • diminution du nombre de labour ;
  • augmentation générale de la biodiversité.
    Un des objectifs d’Eric et de Thierry, à moyen terme, est de remettre du sens dans leur métier, de recréer, par l’association de plantes, une vie sur les parcelles.
    Cependant, ils ont conscience de l’humilité dont ils doivent faire preuve face à la nature car depuis qu’ils se sont tournés vers ces pratiques, ils ont connu des ratés, et il a fal-lu se remettre en question et recommencer.
    Mais c’est sans rechigner qu’ils persévèrent, convaincus qu’ils sont sur la bonne voie. Ils savent que leurs pratiques ne sont pas révolutionnaires mais elles apportent une amélioration globale à notre cadre de vie.
    D’ailleurs, depuis trois ans, ils travaillent avec la commune dans la reconstitution de haies et d’alignements d’arbres.
    Michaël Canit

Adresse

16220 Saint-Sornin

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